L’effet boule de mer

L'EFFET BOULE DE MER

Mer = mar (PT)

« Ce n’est pas la mer à boire dit-elle. Moi, j’ai compris l’amer. Elle leva les yeux au ciel. Celui-ci s’assombrit.
J’ai toujours su que j’étais de métaphores et d’eau contenue. Peut-on porter la mer et ses dérives en soi ? Je crois. »

Depuis petite les mots me parlent deux fois. Arrivent par là et puis par en deçà. C’est probable, à la langue française, je dois dans une autre vie avoir fait des vœux pieux.

Voeux. 2022.  𝚅𝚒𝚗𝚝 le 2  ! Vin ? Tanin. Fromage, comptoir, inventaire, salaire, misère. Trop simple. Reprendre à vin et pain, (en) miettes, le cœur, sur la nappe, de lin,  déjeuner, à même l’herbe, mouillée, vert, céladon, mousse. Haillon. Vent, ventolin, respire, encore dit Clara, sueur, mèche, cheveu, sel, iodé, médusé, oursin, peau, hâlée, marée. Vague. Comme un pli dans l’eau, de vie. Rires, éclats, à l’âme, bobo, allô, l’écho, au loin. La mer. Ses ressacs et l’amertume de n’y être pas. Houle, sentimentale.
Et, à l’instant d’écrire ces mots, le retour à la case départ. A, la lettre, nue, sans une plume. Encre, bon sang, ancre, amarrage, port. Portugal. Por aqui (par ici) ou par là, …

 

C’est toujours l’effet boule de mer en moi.
Allez savoir pourquoi mon esprit est fait comme ça !